On a souvent tendance à estimer que l’avantage de l’assurance-vie se concentre sur le régime de faveur s’appliquant à la fraction des primes versées avant 70 ans. Encore faut-il rappeler qu’au-delà de l’abattement de 152 500 € la taxation est calculée sur le capital reçu correspondant aux primes versées ainsi qu’aux intérêts capitalisés sur ces sommes.
Les versements effectués après 70 ans peuvent à cet égard se révéler très intéressants.
Dans ce second cas la base de taxation est en effet constituée des seules primes versées, à l’exclusion de la capitalisation des intérêts sur ces primes outre que les primes taxables sont exclues de l’assiette du forfait mobilier de 5%
Au-delà de l’avantage des primes versées après 70 ans il peut même être judicieux de souscrire un nouveau contrat à cet âge afin de choisir un autre bénéficiaire bénéficiant d’une fiscalité successorale allégée voire nulle.
Exemple : désigner son conjoint bénéficiaire du second contrat n’emporte aucune conséquence dans la mesure où il est exonéré de droits de succession. De la sorte le premier contrat pourra être conservé au bénéfice des enfants ou d’un tiers ne bénéficiant d’aucun d’abattement et subissant un taux de taxation à 60 %.